ÉTHIQUE

  • Pour les citoyens, comment sera-t-il possible de suivre l’avancement du projet Alliance Magnésium ?

  • Le suivi pourra être effectué via les communiqués de presse que l’entreprise diffusera, par le site Internet d’Alliance Magnésium Inc. (AMI) (Cliquez ici pour être redirigé) ainsi que par le site Internet du comité citoyen (Cliquez ici pour être redirigé).

  • Quelles sont les obligations de l’entreprise pour la réhabilitation du site de Magnola ?

  • Compte tenu qu’AMI est maintenant propriétaire des sociétés métallurgies Magnola et mine Magnola (voir le communiqué de presse ici ), l’entreprise a l’obligation de se conformer avec la réglementation établie par le Ministère de l’environnement de manière comparable à Glencore.

  • Qui aura la responsabilité du passif environnemental de la compagnie Glencore ?

  • En tant que nouveau propriétaire du site, AMI est responsable de la gestion environnementale via les assurances et garanties réglementaires requises et selon les ententes intervenues entre le Gouvernement et Glencore.

ÉCOLOGIQUE

  • Quelles sont les types d’énergie utilisés par l’usine pilote ?

  • L’usine pilote actuelle utilise uniquement de l’électricité.

  • Des résidus miniers utilisés, quelles seront, en pourcentage, les matières commercialisables ?

  •     Environ 25 % de Magnésium. Environ 40 % de Silice

  • Quelles sont les différences entre l’usine pilote et l’usine de démonstration commerciale ?

  • Principalement, l’usine pilote sert à valider des aspects d’optimisation du procédé. C’est plutôt à partir de la phase de démonstration commerciale qu’AMI pourra extrapoler les données qui permettront de mieux déterminer les éléments de la phase de production.

  • Est-ce qu’il y aura une étude d’impact de l’ensemble du projet sur la biodiversité ?

  • À l’étape actuelle de démonstration commerciale l’étude d’impact par le BAPE n’est pas nécessaire. Cependant la réglementation du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) prévoit certaines normes à respecter afin d’émettre le certificat d’autorisation. Une étude d’impact est probable pour la réalisation de la phase de production. Pour plus d’information concernant le cadre législatif, cliquez ici.

  • Quel territoire sera utilisé ?

  • Le site industriel autrefois occupé par l’entreprise Magnola excluant la zone tampon.

  • Est-ce que les infrastructures routières existantes sont adéquates pour le volume de transport ?

  • Pour le moment, les infrastructures sont adéquates compte tenu des estimations de production.

  • Est-ce qu’il y aura émission d’organochlorés dans l’atmosphère ?

  • Non selon l’information reçue par AMI. Le comité est particulièrement sensibilisé sur ce sujet.

  • Est-ce que d’autres éléments toxiques seront rejetés dans l’atmosphère ?

  • Un document concernant les traitements des éléments toxiques aurait été déposé au MESI. Un rapport de production de ce type de produits serait en cours pour la fin de l’usine pilote. Ce rapport devrait estimer les rejets.

SOCIALE

  • Concernant la sécurité de la population, est-ce que des discussions ont été amorcées avec les autorités concernées ?

  • À ce jour, les intervenants ont été interpellés et des discussions sont en cours.

  • Est-ce que l’usine produira des bruits, odeurs et poussières pouvant nuire à la population ?

  • Toujours selon les renseignements transmis par l’entreprise :
    Bruits : le bruit ne devrait pas affecter la population. Cependant un monitoring serait mis en place pour l’usine de production avec des mesures d’atténuation, si requises, selon les normes.
    Odeurs : il ne devrait pas y avoir de production d’odeurs dans des conditions normales d’opération.
    Poussière : aucune poussière ne devrait affecter la population. Des systèmes de captage des émissions pourraient être installés, si requis, pour rencontrer les normes réglementaires.
  • Quel sera le plan de mesures d’urgence ? Quelles seront les ressources en place ?

  • AMI informe le comité qu’il y aura un plan d’urgence pour l’usine de production et que des personnes responsables sur le site de production seront identifiées dans les plans d’urgence.
    Des plans d’urgence concernant la population seront à définir avec les services concernés.
  • Quels types d’emplois sont prévus chez AMI ?

  • L’entreprise prévoit engager environ 70 employés en 2019. Il devrait y avoir un échange avec les maisons d’enseignement afin de préparer la main d’œuvre pour les postes projetés.
  • À compétences égales, est-ce que la population locale (MRC des Sources) sera priorisée pour occuper les emplois ?

  • Oui dans la mesure du possible et en tenant compte des expériences et de la compétence des travailleurs.

ÉCONOMIQUE

  • Est-ce que la production finie sera faite exclusivement de matériaux se trouvant dans les résidus miniers ?

  • Non, il est prévu d’avoir aussi du magnésium recyclé.

  • Est-ce que l’entreprise vise à favoriser la sous-traitance locale ?

  • Oui pour les compétences disponibles localement.

  • Advenant une fermeture, est-ce qu’un plan, incluant les moyens financiers pour y parvenir, est prévu ?

  • Le plan sera établi selon les normes prescrites par le gouvernement.

  • Est-ce que les conditions de travail seront compétitives ?

  • En tenant compte du contexte actuel du marché de l’emploi, AMI devra offrir des conditions d’emploi attractives pour recruter et conserver leurs employés

  • Est-ce que l’entreprise prévoit diffuser les types d’emplois disponibles et les études requises ?

  • Oui dans les prochains mois

GOUVERNANCE

  • Comment l’entreprise prévoit-elle s’impliquer dans le milieu ?

  • Le comité constate une présence dans la communauté par une participation financière à certaines levées de fonds, dont Bouge pour la santé, le Symposium des arts de Danville et un partenariat avec Desjardins pour la Chambre de commerce et d’entrepreneuriat des Sources, et par une préoccupation de favoriser l’achat local.

  • Est-ce que l’entreprise apporte la collaboration souhaitée au comité ?

  • À ce jour, le comité a bénéficié de la collaboration d’AMI.